Prochain conseil municipal le lundi 28 juillet a 21h

Prochain conseil municipal le lundi 28 juillet a 21h en mairie

lundi 1 juillet 2013

Juin 2013 : l'opposition censurée...

Lors du conseil municipal du 11 juin 2013, la majorité, par son attitude totalement irrespectueuse et au mépris de tout règlement, a censuré une fois de plus l’opposition. La violence de l’obstruction laisserait plus d’un zacharien médusé pour peu qu’il  assiste au conseil et tout commentaire de notre part serait alors superflu. Alors qu’il est le garant de la police de l’assemblée, M. le maire déchaine sa meute, à vingt conseillers contre un seul. Le courage de notre conseillère à faire front, n’a eu d’égal que la lâcheté du groupe majoritaire. On imagine une bande s’en prenant à un seul individu. Affligeant !
Le but inavoué est d’empêcher tout débat contradictoire et d’interrompre le fil du raisonnement de l’opposition qui mettrait en lumière, si on pouvait l’entendre, l’incohérence des décisions municipales. Eliminer ainsi l’opposition est un procédé peu glorieux, de basse politique, caractéristique de la mentalité de cette municipalité, qui signe là, sa conception très personnelle de la démocratie dont elle se réclame pourtant à corps et à cris, à cris surtout.

Mais un autre procédé, également  utilisé, c’est accuser l’opposition des insuffisances de la majorité. Ce jeu est particulièrement délétère pour la démocratie  car  il piège l’électeur dans une toile de reproches réciproques. Qui a raison ? Qui a tort ? On finit par ne plus savoir  et en tout cas, on finit par se lasser. Plutôt que susciter la  réflexion et l’intérêt, on provoque la lassitude voire le désengagement  du citoyen  vis à vis de la chose publique et finalement le dégout de la politique. 

Ce procédé a particulièrement été mis en œuvre à propos de notre école maternelle. Qui n’a pas anticipé l’augmentation des effectifs  pourtant hautement prévisible? Qui a bricolé une solution de fortune, aux deux sens du terme ?... Qui est dans l’improvisation (un conseiller a même avoué lors du conseil avoir agit « dans l’urgence », doux euphémisme pour ne pas dire : en catastrophe !) ? Qui  propose une solution mal adaptée, provisoire, et qui met à mal l’organisation de l’école ? Mais comment masquer son embarras sinon derrière l’écran des reproches mutuels.
Est-il incohérent de notre part de s’abstenir sur un projet, dont nous admettons  la nécessité mais qui ne nous satisfait pas dans sa conception ? La nécessité n’exonérant pas la municipalité du  devoir de bien faire.
Est-il incohérent de voter pour la création d’un poste d’ATSEM alors même que ce poste est  rendu indispensable par l’augmentation des effectifs et ce quelque soit la forme que prendra l’agrandissement de l’école qui, lui, est sujet à débat ?

Que n’a-t-on entendu ou lu ! Une bataille d’arguments ?
Non ! Le genre de la « maison-maire », c’est surtout l’attaque personnelle, tenter de salir une institutrice dont la conscience professionnelle, l’honnêteté intellectuelle et la rigueur morale ne sont plus à démontrer, n’en déplaisent à certains qui feraient bien de s’en inspirer.

Plutôt que de consacrer du temps à attaquer  les personnes  dans ce qu’ils ont de plus cher, à savoir le cœur de leur vocation, il eut été plus judicieux et plus utile d’anticiper l’avenir de Saint-Zacharie. Ces procédés, nous l’espérons, appartiennent à un temps révolu. Vivement un peu d’air frais.

 André Zotian