Lors
du conseil municipal du 11 juin 2013, la majorité, par son attitude
totalement irrespectueuse et au mépris de tout règlement, a censuré une
fois de plus l’opposition. La violence de l’obstruction laisserait plus
d’un zacharien médusé pour peu qu’il assiste au conseil et tout
commentaire de notre part serait alors superflu. Alors qu’il est le
garant de la police de l’assemblée, M. le maire déchaine sa meute, à
vingt conseillers contre un seul. Le courage de notre conseillère à
faire front, n’a eu d’égal que la lâcheté du groupe majoritaire. On
imagine une bande s’en prenant à un seul individu. Affligeant !
Le
but inavoué est d’empêcher tout débat contradictoire et d’interrompre
le fil du raisonnement de l’opposition qui mettrait en lumière, si on
pouvait l’entendre, l’incohérence des décisions municipales. Eliminer
ainsi l’opposition est un procédé peu glorieux, de basse politique,
caractéristique de la mentalité de cette municipalité, qui signe là, sa
conception très personnelle de la démocratie dont elle se réclame
pourtant à corps et à cris, à cris surtout.
Mais un autre procédé, également utilisé, c’est accuser l’opposition des insuffisances de la majorité. Ce jeu est particulièrement délétère pour la démocratie car il piège l’électeur dans une toile de reproches réciproques. Qui a raison ? Qui a tort ? On finit par ne plus savoir et en tout cas, on finit par se lasser. Plutôt que susciter la réflexion et l’intérêt, on provoque la lassitude voire le désengagement du citoyen vis à vis de la chose publique et finalement le dégout de la politique.
Ce procédé a particulièrement été mis en œuvre à propos de notre école maternelle. Qui n’a pas anticipé l’augmentation des effectifs pourtant hautement prévisible? Qui a bricolé une solution de fortune, aux deux sens du terme ?... Qui est dans l’improvisation (un conseiller a même avoué lors du conseil avoir agit « dans l’urgence », doux euphémisme pour ne pas dire : en catastrophe !) ? Qui propose une solution mal adaptée, provisoire, et qui met à mal l’organisation de l’école ? Mais comment masquer son embarras sinon derrière l’écran des reproches mutuels.
Est-il incohérent de notre part de s’abstenir sur un projet, dont nous admettons la nécessité mais qui ne nous satisfait pas dans sa conception ? La nécessité n’exonérant pas la municipalité du devoir de bien faire.
Est-il incohérent de voter pour la création d’un poste d’ATSEM alors même que ce poste est rendu indispensable par l’augmentation des effectifs et ce quelque soit la forme que prendra l’agrandissement de l’école qui, lui, est sujet à débat ?
Que n’a-t-on entendu ou lu ! Une bataille d’arguments ?
Non ! Le genre de la « maison-maire », c’est surtout l’attaque personnelle, tenter de salir une institutrice dont la conscience professionnelle, l’honnêteté intellectuelle et la rigueur morale ne sont plus à démontrer, n’en déplaisent à certains qui feraient bien de s’en inspirer.
Plutôt que de consacrer du temps à attaquer les personnes dans ce qu’ils ont de plus cher, à savoir le cœur de leur vocation, il eut été plus judicieux et plus utile d’anticiper l’avenir de Saint-Zacharie. Ces procédés, nous l’espérons, appartiennent à un temps révolu. Vivement un peu d’air frais.
Mais un autre procédé, également utilisé, c’est accuser l’opposition des insuffisances de la majorité. Ce jeu est particulièrement délétère pour la démocratie car il piège l’électeur dans une toile de reproches réciproques. Qui a raison ? Qui a tort ? On finit par ne plus savoir et en tout cas, on finit par se lasser. Plutôt que susciter la réflexion et l’intérêt, on provoque la lassitude voire le désengagement du citoyen vis à vis de la chose publique et finalement le dégout de la politique.
Ce procédé a particulièrement été mis en œuvre à propos de notre école maternelle. Qui n’a pas anticipé l’augmentation des effectifs pourtant hautement prévisible? Qui a bricolé une solution de fortune, aux deux sens du terme ?... Qui est dans l’improvisation (un conseiller a même avoué lors du conseil avoir agit « dans l’urgence », doux euphémisme pour ne pas dire : en catastrophe !) ? Qui propose une solution mal adaptée, provisoire, et qui met à mal l’organisation de l’école ? Mais comment masquer son embarras sinon derrière l’écran des reproches mutuels.
Est-il incohérent de notre part de s’abstenir sur un projet, dont nous admettons la nécessité mais qui ne nous satisfait pas dans sa conception ? La nécessité n’exonérant pas la municipalité du devoir de bien faire.
Est-il incohérent de voter pour la création d’un poste d’ATSEM alors même que ce poste est rendu indispensable par l’augmentation des effectifs et ce quelque soit la forme que prendra l’agrandissement de l’école qui, lui, est sujet à débat ?
Que n’a-t-on entendu ou lu ! Une bataille d’arguments ?
Non ! Le genre de la « maison-maire », c’est surtout l’attaque personnelle, tenter de salir une institutrice dont la conscience professionnelle, l’honnêteté intellectuelle et la rigueur morale ne sont plus à démontrer, n’en déplaisent à certains qui feraient bien de s’en inspirer.
Plutôt que de consacrer du temps à attaquer les personnes dans ce qu’ils ont de plus cher, à savoir le cœur de leur vocation, il eut été plus judicieux et plus utile d’anticiper l’avenir de Saint-Zacharie. Ces procédés, nous l’espérons, appartiennent à un temps révolu. Vivement un peu d’air frais.
André Zotian